Quelles solutions pour l’éducation des enfants face aux dérives des médias ?

13 novembre 2014

Quelles solutions pour l’éducation des enfants face aux dérives des médias ?

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Vous avez certainement remarqué comme moi que beaucoup de contenus médiatiques à l’image de ce clip vidéo ou cet autre ici font les heureux jours de certaines chaînes de télévision.

Pourtant, on a beau être un homme et prendre plaisir à regarder les surdimensionnés  popotins nus d’artistes, fièrement exposés et  bouger dans tous les sens. Ou une femme et rêver de posséder un corps sculpté comme celui de Kim kardashian, qui attendrirait le cœur, de l’amoureux le plus indécis. On en arrive toujours à conclure que ces images ne devraient pas être à la portée de tous, surtout des enfants, des adolescents.

Parce que ce n’est plus un mythe, les médias influencent d’une manière ou d’une autre, chaque individu qui y a accès. Souvent de la plus vilaine des manières.

L’éducation aux médias apparaît alors aujourd’hui, comme la panacée pour gérer certaines dérives. Mais aussi une modalité indispensable, pour transmettre des valeurs aux enfants, adolescents et jeunes qui, pour la plupart évoluent dans un environnement médiatique. Même s’ils sont souvent sous-estimé, les médias interviennent dans leur socialisation. Désormais il faudra les compter parmi les éducateurs traditionnels de l’enfant avec les parents, l’école ou encore le milieu dans lequel celui ci vit. C’est d’ailleurs, cette conjonction des apports éducatifs reçus des uns et des autres qui leur permet de devenir ensuite eux-mêmes des adultes épanouis, équilibrés et transmetteurs de valeurs.

Pourtant, concrètement, cela pourrait paraître utopique.

J’en connais, des parents qui éprouvent des difficultés de compétences et de manipulations des nouvelles technologies, ne se limitant qu’aux fonctionnalités les plus courantes. Comme vérifier simplement la messagerie, ou regarder un programme télé « conventionnel ». Ils démissionnent devant l’ordinateur et la télévision.

À son tour, au-delà des risques de sédentarisation, l’enfant essaie de s’approprier ce média. D’ailleurs il est souvent sollicité pour des petits dépannages. Naît alors en lui, un sentiment de liberté, de domination, mais aussi d’impunité. puisque les parents n’en savent rien. Son attachement aux valeurs peut être ainsi, un échec. Surtout, quand il n’accorde que de l’importance à la maîtrise technique. Il peut alors arriver qu’il s’abonne dans certains cas, à des déviations dont la cybercriminalité, la pornographie…

Ailleurs, au niveau des établissements scolaires, la contrainte du nombre empêche les enseignants d’apporter un suivi éducatif plus personnalisé et plus affectif. Le pari d’éducabilité de l’école est avant tout collectif. De ce point de vue, la mission première de l’école sous nos cieux est de transmettre des savoirs et non des valeurs.

C’est donc indéniable. Il faut comprendre qu’aucune éducation aux médias ne peut se faire sans la disponibilité des parents.

Tout part de l’admission de règles strictes, imposées par les parents. Celles auxquelles, leurs progénitures devront apprendre à s’imposer. Les principaux éducateurs devront donc introduire un apprentissage méthodique basé sur la protection de l’enfant. À travers des questions, des jeux, des causeries éducatives sur le contenu des médias. Cela permettra d’une part, à l’enfant de mieux appréhender les différentes facettes de la vie en société et les choses dans le monde. Et d’autre part, éveiller sa curiosité, le soutenir et l’encourager dans son développement tout en veillant à ce que la découverte des choses nouvelles ne se fasse pas de manière trop brusque. Il aura ainsi, le temps d’évoluer et de construire sa personnalité, son moi, en fonction de ses intérêts, de son âge et de son parcours personnel.

Comme illustration, une utilisation modérée du téléphone portable ou de la télévision est avantageuse pour lui permettre de ne pas négliger d’autres activités qu’elles soient scolaires, physiques et/ou sociales, nécessaires à sa santé.

 

        Viva l’amore !

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